Les Mureaux pour tous

« L'instabilité politique de ce pays menace le développement des collectivités territoriales ». Cette phrase, personne ne la contredira. Toutes les personnes en lien avec ces collectivités craignent qu'elle passe d'une évidence théorique à une réalité. Pourtant, et malheureusement, elle est ô combien d'actualité.

Au moment où sont écrites ces lignes, nous en plein psychodrame politique de formation d'un nouveau gouvernement. La méthode utilisée par le Président de la République, qui consiste à tenter de maintenir ses proches collaborateurs au pouvoir, est de plus de plus – à raison – décriée, et conduit notre pays à une instabilité qui doit cesser au plus vite.

La France souffre d'une telle situation, car sa crédibilité internationale en est affaiblie, et que les investissements d'avenir sont reportés. Les français en souffrent, car les réformes qu'ils espèrent (sur l'éducation, la sécurité, l'immigration, …) sont reportées.

Et les collectivités territoriales en souffrent aussi. Pourquoi ? Car nous abordons la fin de l'année civile, moment où le budget de la France est voté, avec son impact sur celui des collectivités. Sans ce budget, il est impossible pour elles de se projeter dans l'avenir. Sans ce budget, il est impossible pour les communes de se lancer dans des projets de rénovation, de transformation, de développement.

Alors que faire, politiquement, quand une période est si troublée ? S'appuyer sur les acteurs de terrain qui ne comptent pas leur temps pour essayer de trouver des solutions aux problèmes des habitants, malgré le contexte politique. Se tourner vers des élus qui ont conscience de la difficulté des temps que nous traversons, et qui sont présents pour aider les citoyens. C'est bien dans cet esprit de responsabilité et de proximité que nous agissons, au quotidien, en lien avec vous, et nous continuerons à le faire pour notre ville.

Hervé Riou
Conseiller municipal

Agir aux Mureaux

Une réalité budgétaire incontournable

La situation financière de notre ville reste fragile. 36 % de nos recettes viennent des dotations de l’État : forte dépendance. Avec un endettement équivalent à 90 % des recettes et plus de 60 % du budget consacrés aux salaires, les marges de manoeuvre sont quasi nulles malgré la hausse de 2 % de la taxe foncière, la revalorisation nationale des bases de 3,9 % et celle de GPSEO, soit une hausse réelle de près de 8 %.

Un nouvel emprunt de 3 millions d’euros s’y ajoute. L’équilibre repose sur des ressources limitées et une dette lourde.

Quelle que soit l’équipe élue, il faudra faire des choix difficiles :
- Hausse d’impôts ?
- Endettement accru ?
- Coupes sur les dépenses locales ?
- Les trois à la fois ?

Une réalité qu’aucun discours ne pourra contourner..

Lionel Borée
Conseiller municipal

Texte non parvenu.

Fatma Lamir
Conseillère municipale