La circulation des animaux susceptibles de présenter un trouble de l'ordre public est réglementée (arrêtée municipal du 19 novembre 2018)
Afin de prévenir les désordres et nuisances et pour veiller à la sûreté, à la tranquillité et à la salubrité publiques au sein des établissements recevant du public, les animaux sont strictement interdits dans tous les bâtiments communaux, hormis les chiens guides d'aveugle ou d'assistance accompagnant les personnes titulaires de la carte « mobilité inclusion » portant les mentions « invalidité » et « priorité ».
D’après le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, le maire peut :
Détention d'un chien
Le ramassage des déjections canines est obligatoire
La rue et les parcs sont des espaces partagés, le ramassage des déjections canines est un acte de civisme envers les autres usagers de la voie publique. L’amende pour non ramassage des déjections de votre chien s’élève à 68€ (art. R633-6 du code Pénal).
Détention de chiens catégorisés
Une réglementation particulière encadre les chiens dits « dangereux », qui sont classés en deux catégories distinctes. Elle implique pour leurs maîtres des obligations à connaître et des précautions à prendre.
Tout détenteur d'un chien de catégorie 1 ou 2 doit posséder un permis de détention, délivré par la mairie de la commune de résidence du propriétaire ou détenteur du chien.
Les chiens reconnus « dangereux » doivent obligatoirement et systématiquement être muselés et tenus en laisse sur la voie publique.
Plus d'informations sur www.agriculture.gouv.fr
Les chats errants
Pour éviter la surpopulation des chats, agissons ensemble, protégeons-les !
On estime à plus de 11 millions, le nombre de chats errants en France. Ces animaux ne sont ni identifiés, ni vaccinés, ni stérilisés et leur reproduction n’est pas contrôlée. Souvent malades et parfois porteurs de maladies contagieuses entre chats, ils sont difficilement adoptables car jugés trop sauvages.
Au quotidien, les chats errants provoquent malgré eux de nombreuses nuisances :
Chats errants : pour les protéger, il faut les stériliser !
Les chats errants jouent le rôle de filtre naturel contre certains nuisibles (souris et rats) qui représentent un risque sanitaire. Mais quand on sait qu’un couple de chats errants peut avoir une descendance de 20 000 chats en 4 ans, nous devons agir. Il est important de les protéger, tout en veillant au bien-être des Muriautins. C’est pourquoi une campagne de stérilisation des chats errants est actuellement en cours à travers la ville des Mureaux en partenariat avec la Fondation 30 Millions d’Amis et la Fondation Brigitte Bardot.
Comment sont financées les stérilisations de chats errants ?
La stérilisation des chats errants est réalisée dans des cliniques vétérinaires avoisinantes. Pour stériliser un chat mâle, il faut compter 70€, contre 80 à 110€ euros pour une femelle (tarifs donnés à titre indicatif).
Pour financer les campagnes de stérilisation, la ville des Mureaux travaille en partenariat avec des associations nationales :
Une fois la campagne lancée, des associations locales prennent le relais. En 2020, l’Association Frimousse et Caramel a mobilisé des trappeuses bénévoles pour capturer les chats à l’aide de cages.
Comment sont stérilisés les chats errants ?
Les trappeuses bénévoles posent des cages à des endroits stratégiques où des chats errants ont été repérés ou signalés. Une fois attrapé, le chat est conduit chez un vétérinaire pour vérifier son âge et procéder à son identification et sa stérilisation, le cas échéant.
La stérilisation étant possible uniquement à partir de 6 mois, si le chat est trop jeune, il est gardé par une famille bénévole jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge requis. Une fois la procédure terminée, le chat est replacé à l’endroit même où il a été capturé afin qu’il ne perde pas ses repères.
Pourquoi stériliser un chat est-il un acte de protection ?
Vous aussi, vous pouvez nous aider :
Le saviez-vous ? Depuis 2020, un décret publié au Journal officiel autorise les autorités à sanctionner les propriétaires n’ayant pas fait identifier, par tatouage ou par puce électronique, leur chat de plus de sept mois nés dès 2012. Tout défaut d’identification est désormais considéré comme une contravention de quatrième classe, pouvant entraîner jusqu’à 750€ d’amende. |