Retrouvez dans cette rubrique les tribunes politiques des conseillers municipaux de l'opposition.
JUIN - JUILLET - AOÛT 2025 |
Les Mureaux pour tous
La crise dans l'éducation nationale est aujourd'hui pleine et entière. Plus personne ne veut être professeur. Voilà une drôle évolution d'un métier qui autrefois était vu comme un métier d'avenir, un métier d'épanouissement, un métier de réussite, un métier de passion... en clair, le plus beau métier du monde.
Aujourd'hui, les rectorats passent beaucoup de temps à rechercher des professeurs, afin que nos enfants soient encadrés, surveillés, instruits, accompagnés. Mais on dénombre de plus en plus de situations où il manque des enseignants. Et bien sûr, notre ville n'échappe pas à ce triste constat. Il manque des professeurs pour assurer les enseignements dans nos écoles, et nos enfants ratent de très nombreuses heures de cours, à un moment où leur scolarité est si importante.
Face à cette situation critique, le Ministère de l'Education Nationale répond qu'il vient de mettre en place un changement profond dans le recrutement des professeurs : baisse du niveau académique de recrutement, pour pouvoir recruter plus de futurs enseignants. Est-ce la bonne solution ? Peut-être que la valorisation de leur salaire, et l'amélioration des conditions de travail (qui incluent le retour de l'autorité reconnue des professeurs) auraient été plus efficaces. Nous verrons dans 5 ans les résultats d'une telle politique nationale.
Néanmoins, à court terme, le problème existe toujours aux Mureaux : il manque des professeurs dans nos écoles. Alors qu'attendent les autorités académiques pour trouver des solutions ? Comment se fait-il que cette situation perdure ? L'avenir de nos enfants compte-t-il si peu ?
En ce qui nous concerne, notre point de vue et notre action n'ont pas changé. L'école est et doit rester la priorité. Vous pouvez compter sur les élus de notre groupe pour que l'éducation de nos enfants ne soit pas délaissée. Investir sur l'éducation, c'est investir sur l'avenir.
Hervé Riou
Conseiller municipal
Agir aux Mureaux
Une "petite musique" selon laquelle "la France produit moins" est présentée comme un constat quasi fataliste, voire une faute collective, alors qu’en réalité, c’est surtout le résultat de choix politiques et économiques précis. Depuis les années 80-90, une grande partie de la classe dirigeante française (et européenne) a suivi une logique de mondialisation néolibérale : désindustrialisation volontaire, délocalisations encouragées, tout ça au nom de la compétitivité et des marges. On a dit : “On va passer à une économie de services”, “Le tertiaire va remplacer l’industrie”, et plus tard, “La start-up nation, le 2.0 vont sauver l’économie”. Résultat : perte de souveraineté productive, dépendance accrue à l’étranger (même pour des biens stratégiques), et une précarisation de l’emploi. Maintenant que les dégâts sont là, déficit commercial chronique, régions sinistrées, dépendance aux importations, chômage structurel, on joue la surprise en culpabilisant les citoyens.
Lionel Borée
Conseiller municipal
Texte non parvenu.
Fatma Lamir
Conseillère municipale